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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 18:55

 

 

 

Résumé :

 

En 1916, à la mort d’Arthur, son jeune amant tué au combat, Vincent de l’Etoile, héros d’ En l’absence des hommes, s’est enfui. En Italie, d’abord, puis au Moyen Orient, en Egypte, au Soudan, en Abyssinie sur les traces de Rimbaud, en Syrie, au Liban ; errance de vagabond inconsolable, miséreux et rêveur ; puis c’est la traversée de l’Atlantique dans un bateau d’émigrants, l’Amérique, le New-York des années vingt. Après quelques années de dérive à traîner son deuil à travers le monde, Vincent retourne en France en 1923 ; c’est un peu comme s’il acceptait enfin la mort d’Arthur. Quand il retrouve sa ville natale, il ne reconnaît rien et peine à trouver sa place dans ce Paris des années folles. Son mentor, l’écrivain Marcel Proust, est mort lui aussi. Mais le hasard va le mettre en présence de Raymond Radiguet qui vient de publier Le diable au corps. C’est un très jeune homme, talentueux, brillant, charismatique qui séduit profondément Vincent. L’attrait est réciproque bien que Radiguet soit hétérosexuel. Avec cette énergie et cette joie de vivre qui est la sienne, l’écrivain en vogue, protégé de Cocteau, entraîne son nouvel ami dans les milieux intellectuels parisiens et les folles nuits de Montparnasse. Mais il existe une face sombre de Radiguet. Une fêlure chez ce garçon de vingt ans qui malgré sa gloire éclatante et brutale semble pressentir le sort tragique qui le guetteet cette fièvre typhoïde qui va le tuer en décembre 1923.

 

Mon avis :

 

Si j'ai lu En l'absence des hommes il y a quelques mois, c'est avant tout parce que j'avais très envie de lire cette suite sortie cette année. J'avais été attirée par le déroulement de l'histoire pendant les années folles, période que je trouve passionnante.

 

Finalement, j'ai préféré le premier tome. J'ai été plutôt déçue par rapport à mes attentes : l'aspect historique est un peu trop survolé à mon goût, et l'auteur s'attarde davantage sur les voyages précédant le retour de Vincent à Paris. J'ai réussi à m'intéresser vraiment au roman à partir du débarquement aux Etats-Unis. On y ressent bien l'exil du personnage et en même temps l'attachement de Vincent à ce nouveau monde.

 

J'ai tout de même bien aimé la partie parisienne, et en particulier la rencontre entre Vincent et Radiguet. Moi qui adore Le diable au corps, j'étais contente de croiser dans une fiction ce grand auteur, même si le portrait que Besson en fait ne correspond pas à l'image que j'avais de lui. La relation qui se tisse entre ces deux jeunes hommes est pure et émouvante. Cependant, trop de tristesse recouvre ce roman d'une chappe de plomb. C'est trop etouffant et on se lasse un peu de cette ambiance funeste. La mort de Radiguet à la fin, bien qu'attendue, est de trop.  

 

Un roman que je conseille néanmoins, ne serait-ce que pour la belle plume de Besson.

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